Il est très largement conseillé de se former à cette nouvelle pratique qui demande exigence, réflexion et travail d’équipe (pratique rémunérée, non bénévole).
Une des premières réponses serait… pour ne mettre personne en danger. Ni le patient ou ses proches, ni les soignants et l’hôpital ni le biographe novice.
Car il est aisé de glisser ou buter sur des problèmes éthiques, psychologiques tant pour soi que pour les autres.
La posture ne s’invente donc ni ne se proclame. Elle se travaille, se forme et se transforme dans un cadre préalablement défini et avec une équipe.
Il n’y a donc là pas d’injonction à tout « faire dire » à l’autre, à penser thérapie ou à être dans l’illusion et l’attente de « résultats ».
Il y a rencontre en mots, en silence, en respect.
L’apprentissage de la Biographie Hospitalière est par ailleurs davantage centré sur « Ne s’attendre à rien, pour être prêt à tout » que sur des présupposés et fait appel à des qualités d’humilité, de respect et d’altérité.
Par ailleurs l’on se forme également pour recevoir de ses pairs, avoir une légitimité, être reconnu, appartenir à un réseau, une communauté, recevoir des outils, conseils, être accompagné, trouver des aides aux financements, monter un projet et défendre des valeurs…
Se former est un acte de respect pour une profession mais surtout pour soi et pour les autres.